POMPES FUNEBRES

PERROTEY-DORIDANT

MARBRERIE

 

QUELLE MATIÈRE CHOISIR POUR UN MONUMENT FUNÉRAIRE ?

Le choix de la matière de la pierre tombale est déterminant à la fois pour l’aspect visuel et financier. Cette décision aura également des conséquences pour l‘entretien futur de la sépulture. Granit, pierre ou encore marbre : découvrez les avantages et inconvénients de chaque matière.

LE GRANIT, LE BON COMPROMIS DU PRIX ET DE L’ALLURE

On parle de marbriers pour désigner les professionnels chargés de réaliser les monuments funéraires. Pourtant, contrairement à ce que leur métier laisse entendre, ces personnes manipulent davantage le granit que le marbre.

A l’heure actuelle, la Chine et l’Inde sont les deux plus grands exportateurs de granit au monde, ces fournisseurs étant complétés par l’Espagne, le Brésil et l’Afrique du Sud. En France, la Bretagne et le Tarn fournissent une grande partie du granit français : ils fournissent du granit gris et noir.

L’un des principaux avantages du granit est qu’il nécessite peu d’entretien, sa grande dureté la protégeant contre les intempéries et la végétation. Une fois poli, un simple nettoyage à l’eau claire suffit pour en retirer la plupart des tâches. Et si l’on excepte le granit gris, qui peut jaunir dans les zones géographiques les plus polluées, la couleur du granit dispose d’une excellente stabilité dans le temps.

C’est également un matériau qui se décline dans une myriade de couleurs. Le granit peut ainsi être gris, blanc, mais aussi vert, bleu ou rose. Il n’est d’ailleurs pas rare que le coloris d’un granit puisse être relié à son origine : le granit Romantica, par exemple, est un granit à la fois rouge et gris venant d’Inde.

Enfin, si le granit dispose d’un charme certain, il est le plus souvent retenu pour son prix inférieur à celui d’un marbre. Néanmoins, ce prix dépend du coloris affiché et de la nature de la prestation : si l’on comptera 900 euros au minimum pour un marbre gris venu du Tarn, les sépultures d’un noir profond et réalisées sur mesure peuvent atteindre les 5 000 euros. Dans ces conditions, il peut parfois être plus onéreux qu’une sépulture en pierre ou en marbre.

Le granit ne demande aucun entretien, il ne faut pas le nettoyer avec de la cire comme un meuble. C’est un matériau naturel poli donc il ne faut rien mettre dessus mise à part de l’eau. Il est aussi déconseillé de frotter.

 

COMPOSITION D’UN MONUMENT FUNÉRAIRE

Quelque soit le matériau utilisé, le monument funéraire se compose de plusieurs pièces destinées à être assemblées pour former un ensemble : la tombe.

Ces pièces sont monolithes (constituées d’un seul bloc) ou en plusieurs éléments suivant la nature du matériau utilisé ; mais en règle générale, le monument funéraire est constitué de :

1 – LA SEMELLE

C’est la partie horizontale qui forme l’assise du monument. Elle peut être constituée de plusieurs parties ou monolithe. La semelle est obligatoire dans les cimetières parisiens, soit en ciment ou obligatoire en granit dans certains cimetières si c’est une concession perpétuelle. La dimension est imposée par le cimetière par rapport à la taille du terrain. Dans les vieux cimetières chaque terrain a une dimension bien spécifique.

2 – LE SOUBASSEMENT

Aussi appelée « parpaing », le soubassement peut être composé de quatre ou cinq pièces mais peut également être en un seul bloc (monolithe). Il constitue la base du monument funéraire. Généralement la hauteur du parpaing varie de 15 à 22cm. Bien évidemment plus la hauteur est importante plus le prix sera élevé. On peut éventuellement y introduire une jardinière ou une marche.

3 – LE SOCLE ET LA STÈLE

C’est l’élément vertical destiné à recevoir l’épitaphe et/ou l’ornement. La stèle peut prendre diverses formes en fonction de la demande des proches. Les familles privilégient généralement les formes classiques aux formes modernes et originales. Les stèles classiques mesurent généralement entre 85 et 92 cm de largeur pour une hauteur de 80cm à 2m. Sa hauteur varie bien entendu en fonction de la hauteur et de l’épaisseur du soubassement.

4 – LA TOMBALE

C’est l’élément horizontal recouvrant tout ou partie de la sépulture. Ses formes et dimensions peuvent également varier. La tombale avec le dessus à plat à pentes étant la plus demandée par les familles. Il existe aussi des tombales plus épaisses à dessus plat : le soubassement étant dans ce cas là remplacé par la tombale. C’est la partie que l’on ouvre lorsque l’on inhume dans les cimetières parisiens. En province, on ouvre par devant ou on démonte la totalité.

L’ajout d’une jardinière ou d’un prie-Dieu constituera un supplément dans le devis proposé par le marbrier tout comme la gravure de la pierre tombale.

PLEINE TERRE OU CAVEAU ?

Le choix de la pleine terre ou du caveau funéraire se fait généralement en fonction du budget de la famille et de sa religion. La construction d’un caveau demandant davantage de travail et de matériel, son coût est logiquement plus élevé. En France, même si la majorité des demandes concernent le caveau funéraire, la mairie ne peut rien exiger aux familles.

1) QU’EST-CE QU’UNE PLEINE TERRE?

L’inhumation en pleine terre est le fait d’enterrer le défunt en creusant un trou dans le sol, le plus souvent dans un cimetière. Comme son nom l’indique, la pleine terre est à même la terre : il y a donc plus d’humidité que dans un caveau, la terre a ainsi tendance à coller davantage.

En pleine terre, seule la semelle est obligatoire. Certaines mairies demandent aux familles la construction d’une fausse case sous la semelle.

Pour ce type d’inhumation, le cercueil ne résiste pas longtemps de part le poids du sol et de son humidité. A terme, la pleine terre fera bouger le monument quoi qu’il arrive, le plus souvent 30-40 ans après les funérailles. Le monument funéraire penchera, il faudra donc effectuer une opération que l’on appelle « remise à niveau ».

Même si l’inhumation en pleine terre est moins fréquente que l’inhumation dans un caveau, certains départements échappent à la règle comme celui des Landes (40) qui recense environ 60% d’inhumation pleine terre.

2) QU’EST-CE QU’UN CAVEAU?

On parle d’inhumation dans un caveau lorsque la construction est faite en béton et qu’elle comporte une ou plusieurs parties appelées «case».

Contrairement à la pleine terre le choix du cercueil est moins restreint du fait qu’il n’y ait pas de contraintes liées à l’humidité.

Le caveau permet ainsi de garder le cercueil intact plusieurs décennies de part une meilleure isolation. En effet, en pleine terre, le cercueil ne résiste pas longtemps face au poids de la terre et à son humidité. Le caveau de famille peut quant à lui être réutilisé plusieurs fois et ce dans une même concession.

Un simple ajout de dalles permet en effet de fermer la case occupée lors de chaque mise en terre. Cela permet à la famille d’éviter la création de nouveaux monuments funéraires au fil des années.

Le caveau a donc un certain avantage financier du fait qu’il permet d’anticiper les évènements futurs. La famille réalise ainsi des économies dès l’achat de ce dernier.